Une Autre Histoire

CHAPITRE 2 - UN NOUVEAU RECIT POUR CHANGER LE MONDE

 

sq
Retour au sommaire d'Une Autre Histoire
e
Contactez l'auteur

 

Le récit n’a pas le pouvoir d’empêcher
ce qui est advenu, mais il peut
transformer ce qui adviendra.
Roberto Saviano.

 

La nécessité d’un nouveau récit pour une accélération du changement

L’architecte visionnaire Buckminster Fuller écrivait : « On ne peut pas changer les choses en se battant contre la réalité existante. Pour y parvenir, il faut construire un nouveau modèle qui rende obsolète le modèle existant ». L’ajustement du modèle actuel par un énième plan consistant en des mesures palliatives ou vaguement incitatives est donc vain. Comme l’explique bien Daniel Quinn dans son ouvrage Beyond civilization, cela ne conduirait qu’à de nouveaux changements à la marge, comme nous en faisons l’expérience depuis des décennies, une nouvelle série d’illusions et d’erreurs. Si on veut changer le monde, il faut une vision, une vision qui pousse les hommes à évoluer, à rêver et à se mettre en action.

Depuis la publication de La Planète au pillage par Fairfield Osborne en 1948 ou du Printemps silencieux de Rachel Carlson en 1962, la principale tactique pour déclencher le changement a consisté à faire prendre conscience aux populations des souffrances infligées à la planète pour les faire culpabiliser et espérer provoquer un grand éveil empathique. Suite aux cris d’alarme relayés depuis par les innombrables livres, films, documentaires et articles de journaux, nous sommes certes bien mieux informés des drames provoqués par notre mode de vie et des effondrements qui nous guettent, mais le sursaut et l’adaptation des comportements en masse n’ont pas encore eu lieu. L’heure est maintenant aux solutions et à l’action, plus aux constats des dommages causés par l’ancien modèle. Il faut passer d’un imaginaire écologique fondé sur la peur et la culpabilisation à une écologie de la beauté, du rêve et de la créativité. Et qui soit de surcroît lucide sur la réalité et l'ampleur des défis à surmonter.

Afin que la transformation s’accélère et ne se limite plus à quelques expériences locales, un effort pédagogique important doit être accompli pour permettre à tous – et notamment à nos dirigeants emmurés dans leurs représentations issues de l’ancien référentiel – de s’approprier ces concepts nouveaux et d’imaginer ce à quoi ressemblerait un individu, un couple, une famille, une entreprise, un quartier, une ville, un territoire voire une planète qui les adopterait partiellement ou totalement. Travailler sur la représentation de ce nouvel imaginaire est aujourd’hui l’urgence.

Malheureusement il faudra beaucoup de temps pour reconditionner notre comportement, si inadapté à la vie sur une petite planète. Nous n’avons plus le temps pour des remèdes relevant de l’ancienne psychologie. Pour changer en profondeur son « logiciel », l’humanité a besoin d’un nouveau récit, d’un nouveau mythe dont la répétition serait capable de restructurer l’inconscient collectif, nos désirs et nos aspirations. Un récit capable de donner un sens à nos vies comme l’ont toujours fait les grands mythes fondateurs dans l’histoire de l’humanité, répondant à de grandes interrogations fondamentales (qui sommes nous ? d’où venons nous ? où allons nous ? qu’est qui nous rassemble ? quelle est notre mission ?), fournissant un cadre cohérent et partagé par tous. Un récit enthousiasmant, robuste aux critiques, aux aléas économiques et géopolitiques, auquel on puisse venir se raccrocher à chaque fois que l’on faiblit. Il faut aux peuples cette vision commune et partagée, ce rêve transcendant et clair d’organisation possible des sociétés humaines.

L’humanité, une espèce fabulatrice

En quelques millions d’années, les humains sont parvenus à dominer et mettre en danger toutes les autres formes de vie, à l’exception des bactéries. Nos extraordinaires capacités cognitives et notre soif de découverte insatiable ne suffisent pas à expliquer cette ascension fulgurante qui aujourd’hui nous menace. Comme l’explique très bien l’historien israélien Yuval Harari dans son ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, l’humanité détient un pouvoir singulier qui la distingue de toutes les autres espèces animales et qui lui a permis de se hisser en haut de la pyramide, pour le meilleur et pour le pire : le pouvoir d’imaginer et de partager autour de nous des histoires qui structurent la réalité et nous permettent d’agir ensemble avec des inconnus.

« Certaines de ces histoires ont convaincu des millions de personnes. Dès lors qu’un groupe croit à la même fiction, ils obéissent aux mêmes lois et ils coopèrent efficacement. » écrit Yuval Harari.

« Il est relativement facile d’accepter que les réseaux religieux de coopération sont basés sur des fictions. Les gens construisent une cathédrale ensemble ou partent en croisade ensemble parce qu’ils croient en la même histoire sur Dieu et le Paradis. Mais la même chose est vraie pour d’autres coopérations humaines à grande échelle. Prenez par exemple nos systèmes juridiques. Aujourd’hui, la plupart de ceux-ci sont basés sur la croyance dans les droits de l’homme. Mais les droits de l’homme sont une fiction, comme Dieu ou le Paradis. Dans la réalité, les humains n’ont pas de droits, de la même manière que les chimpanzés ou les loups n’ont pas de droits. »

Et effectivement toute la réalité - non naturelle - autour de nous n’est qu’une somme d’histoires imaginées par d’autres humains auxquelles nous croyons.

« Une montagne est quelque chose de réel. Vous pouvez la voir, la toucher, la sentir. Mais les Etats-Unis ou Israël ne sont pas une réalité physique. Ce sont juste des histoires que des humains ont inventé et auxquelles ils sont ensuite devenus très attachés. Prenez par exemple un billet d’un dollar. Il n’a aucune valeur en lui-même. Vous ne pouvez pas le manger, le boire ou vous vêtir avec. Mais maintenant arrivent des maîtres dans l’art du récit comme le président de la Réserve Fédérale ou le Président des Etats-Unis qui sont capables de nous convaincre que ce bout de papier vert vaut cinq bananes. Dès lors que des millions de personnes croient en cette histoire, ce bout de papier vert vaut vraiment cinq bananes. Je peux alors aller au supermarché, donner ce bout de papier sans valeur à un complet étranger que je n’ai jamais rencontré avant et recevoir en retour des bananes réelles. Essayez de faire ça avec un chimpanzé. La monnaie est probablement la plus réussie de toutes nos histoires. Au fur et à mesure du temps, ces réalités fictionnelles sont devenues toujours plus puissantes et sont aujourd’hui les forces les plus puissantes du monde. La survie des arbres, des rivières et des animaux dépend aujourd’hui des souhaits et des décisions d’entités fictionnelles telles que les Etats-Unis ou la Banque mondiale – entités qui n’existent que dans notre imagination. »

Si l’on veut réussir la transition, il est absolument fondamental de comprendre l'impact des histoires, de la narration sur l’organisation des sociétés humaines et leur mise en mouvement. La romancière Nancy Huston y a consacré un essai entier, L’Espèce fabulatrice.

Forts de cette connaissance, nous pourrons nous attaquer efficacement aux racines des problèmes traversés par le monde contemporain. Tous ceux qui ont fait un jour l’expérience d’une monnaie locale ou complémentaire, auront ressenti ce sentiment de transgression et de liberté par rapport à une histoire qui semblait impossible à changer. Et comme par magie, elle peut changer. Ce n’est qu’une question de conditionnement.

Nos problèmes sont tous le fait des hommes et d’histoires inadaptées, pas d’une nature qui se rebellerait contre nous. Ils doivent donc pouvoir être résolus par les hommes, tant que les équilibres de la biosphère ne connaissent pas de bouleversements irréversibles. Cette réalité pétrie par des concepts imaginaires nous paraît plus réelle que la réalité physique alors qu’il n’en est absolument rien. Il est possible de changer ces histoires ; depuis l’origine de l’humanité on n’a jamais cessé de le faire. Dès lors que nous avons compris cela, nous pouvons être convaincus que changer le monde est possible.

Changer de regard

Comme l’explique David Korben dans son ouvrage Change the story, change the future, le mythe dominant actuel basé sur la sacralisation de l’argent, la croissance, la consommation à outrance et le marché sans règles est à bout de souffle. L’organisation des sociétés humaines à l’échelle de la planète est gouvernée par ce récit aux fondements scientifiques, éthiques et économiques complètement erronés. En n’incorporant pas les services rendus par la nature et les limites de ceux-ci, en favorisant la concentration des richesses sans assurer en partie leur redistribution, en détruisant la diversité des espèces vivantes et des cultures humaines, en rejetant l’amour et le bon sens, ce système a préparé son effondrement. Partout on commence à s’en rendre compte et l’ancien mythe se fissure. S’il tient encore c’est que la classe qui en bénéficie trouve encore les justifications au statu quo. Le remboursement des dettes, l’austérité, la nécessité absolue de la croissance, la compétition, le renoncement aux acquis sociaux pour rester compétitif dans une mondialisation sans lois ni minimum, la recherche illusoire du plein emploi, la nécessaire hausse de la consommation, sont autant d’invectives brandies à la figure des peuples pour justifier encore une nouvelle accélération du modèle dominant ultra-libéral alors que celui-ci est dévastateur pour la Terre et les cœurs.

Que dirait un visiteur venu d’une galaxie lointaine en nous observant ? Il constaterait que nous avons une chance inouïe car nous vivons sur cette planète merveilleuse. Mais il se demanderait pourquoi nous avons pollué notre espace mental avec des concepts parasites que nous nous évertuons à entretenir, qui nous empêchent d’être heureux et menacent de nous détruire. Ce qui nous arrive relève de la psychopathologie, nous sommes en pleine aliénation, comme l’étaient les prêtres de l’île de Pâques lorsqu’ils ont coupé le dernier arbre nécessaire au transport des statues moaï. Prenons ce pas de recul et acceptons de reconnaître que cette trajectoire ne mène plus nulle part.

Pour mettre les choses en mouvement, nous avons d’abord un vide narratif à combler pour sortir de l’étau fictionnel dans lequel nous sommes pris. D’un côté le discours très puissant – et en apparence cohérent – des partisans du statu quo qui nous promet le maintien d’un illusoire confort (confort surtout pour les gagnants du système qui redoutent plus que tout un changement, surtout si celui-ci est justifié et crédible). De l’autre des discours alternatifs peut-être pas encore assez clairs, motivants et convaincants, mais surtout ridiculisés par ceux qui détiennent la force médiatique, financière, juridique et militaire.

Nous avons bien vu ce rappel à la réalité dans le bras de fer qui oppose le gouvernement grec à l’Union européenne et au FMI. Certes la Grèce a un budget complètement déséquilibré mais avant de soumettre les classes populaires et moyennes à d’autres sacrifices, il serait bon de s’attaquer à l’évasion fiscale qui ruine la Grèce et les autres Etats du monde, mais surtout de remonter la chaîne de responsabilité jusqu’aux institutions financières qui ont aidé la Grèce en 2001-2002 à maquiller ses comptes pour entrer dans l’Euro (à l’époque les dirigeants européens n’étaient pas dupes mais avaient besoin de la Grèce pour asseoir l'Euro, donc eux aussi portent une responsabilité). Ces mêmes banques ont prêté ensuite de façon immodérée de l’argent aux Grecs, ont parié sur la faillite de l’Etat grec et ont in fine réussi à faire porter la responsabilité de ces prêts défaillants aux Etats et donc à nous, citoyens européens. Tout cela est aberrant, archi connu de tous les médias (et pas seulement des médias complotistes comme le mettent en avant certains) et a été consigné par exemple en septembre 2015 dans l’ouvrage La vérité sur la dette grecque, synthèse des travaux du « Comité vérité » nommé par le parlement grec.

Une autre voie ne passe pourtant pas, les Grecs sont seuls et les autres peuples ne se lèvent pas pour eux. Pourquoi ? Tout d’abord, la problématique est très technique et les technocrates excellent dans la défense de « leur histoire ». De plus partout, comme en Grèce, la quasi totalité de la population, paralysée par la peur et la rudesse du quotidien pour les uns, aliénée par le confort artificiel de la consommation de biens matériels pour les autres, ne trouve pas la force de critiquer ouvertement le modèle et de proposer d’elle-même autre chose pour l’organisation de la société ou celle de leur propre vie. Ceux qui pourraient écrire « une autre histoire » sont peu nombreux et n’ont pas l’énergie pour se dresser en faveur des autres.

Quel nouveau récit pour l’humanité ?

C’est la même chose lorsqu’il faut opter pour un mode de vie différent. Le changement, surtout quand il est radical, fait peur. N’étant pas tous des inventeurs ou des aventuriers, le premier pas semble impossible à franchir pour beaucoup. Notamment lorsqu’il faut convaincre son conjoint et impliquer sa famille dans ce choix. Le chemin vers la transition n’est pas balisé et ressemble pour quasiment tout le monde à un grand saut dans l’inconnu. Ceux qui au siècle dernier ont abandonné les campagnes pour aller s’installer dans les villes représentent la dernière des grandes transitions de ce type. Là-aussi, elle s’est effectuée pour beaucoup la peur au ventre et avec des avantages hypothétiques (liés dans ce cas à leur seule capacité de réussir). Pour la plupart, ces lendemains, qui n’avaient pas été pensés, n’ont pas chanté. La vie quasi obligée dans les villes fut pour beaucoup un plongeon dans la désolation.

Le mouvement de transition en est au même stade. Les témoignages de ceux qui ont fait ce choix et qui y ont trouvé le bonheur commencent à être partagés. Mais ils paraissent souvent impossibles à imiter ou transposer. L’identification suffisante pour déclencher l’action manque encore. Pour donner l’élan aux individus mais aussi aux structures locales et citoyennes qui permettent de bouger ensemble, il manque un nouveau récit, structuré, qui porte un autre regard sur le monde, donne confiance et courage, sans quoi les seules alternatives demeureront le statu quo ou le chaos. La crise écologique, sociale et économique actuelle est avant tout une crise narrative. Un récit, c’est une vision formulée dans un souffle qui permet de transformer la promesse en un espoir, les rêves en action et éventuellement en un possible futur. La fiction a le pouvoir de créer et façonner le réel. Cela nous est répété depuis des temps immémoriaux, même dans le Prologue de l’Evangile selon St Jean. Au comment était le Verbe...

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement en Dieu.
Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

Les discours catastrophistes des déclinologues qui prévoient l'effondrement ou la fin du monde, ou de ceux qui appellent à un abandon du monde moderne et un retour vers un âge d’or passé (qui n’a au demeurant jamais existé) ne sont pas des mèmes (« mème » à comprendre ici au sens défini par l’éthologue Richard Dawkins dans Le Gène égoïste, c’est-à-dire l’équivalent culturel des gènes permettant à un individu d’en imiter un autre) capables de changer le monde et d’inciter les hommes à changer de vie. Ni de rivaliser avec le mème dominant du statu quo. La morosité et les cauchemars n’ont jamais mis les femmes et les hommes en mouvement. Or, jusqu’à présent les humains ont été plus efficaces à partager leurs cauchemars que leurs rêves (consultez à ce titre l’excellent essai de Christian Chelebourg Les écofictions, mythologies de la fin du monde qui passe en revue l’essentiel des fictions écologiques au cinéma et dans les romans, qui pour l’essentiel sont anxyogènes et s’apparentent à Mad Max). Et pour ceux qui seraient tenté de critiquer d’emblée une telle approche, rêver n’est pas incompatible avec la lucidité. Le but recherché est le même (éviter les catastrophes ou en minimiser l’impact en préparant une société radicalement nouvelle), on parle juste ici de raconter la nouvelle histoire d’une façon enthousiasmante.   

Nous n’avons pas jusqu'ici réussi à promouvoir et partager le vrai bonheur mais cela est en train de changer. Si l’on veut déclencher l’adhésion des populations et les mettre en marche vers ce nouveau monde, il y a besoin de pouvoir visualiser la cible et de la sentir désirable, enviable. Evidemment en s’assurant au préalable des conditions et exigences qui permettent ce futur idéal ne nous mène pas à un cauchemar, comme ce fut le cas lorsque le communisme engendra le stalinisme.

Si nous développons une nouvelle narration réhabilitant le temps profond, basée sur un respect de la vie, de la Terre et de l’Homme (comme l’ont toujours fait la plupart des peuples autochtones) adaptée aux conditions particulières et extrêmes dans lesquelles l’humanité se trouve, l’ancien dogme paraîtra instantanément obsolète et les souffrances qu’il infligeait deviendront soudain insupportables. Le passage d’un mythe fondé sur la valeur vers un mythe fondé sur les valeurs. L’enjeu est bien ce changement de conscience radical, à la fois personnel et planétaire. La Terre n’a pas besoin d’être sauvée, elle a juste besoin d’être aimée.

Pour définir ce nouveau récit enthousiasmant, il faut s’appuyer sur la créativité humaine. Le travail des artistes, des écrivains, des sages, des cinéastes, des dessinateurs, des musiciens, des humoristes, des éditeurs de jeux de rôle ou de simulation, sera aussi capital que celui des économistes, sociologues, philosophes, scientifiques, ingénieurs… Bref nous aurons besoin de tous. Ensemble, nous pourrons partager et assembler les multiples expériences menées à travers le monde par des femmes, des hommes et des enfants courageux, pour inciter chacun à franchir le pas en choisissant la voie qui lui plaît.

À nous d’écrire ensemble l’histoire de ce nouveau monde vraiment durable que nous souhaitons pour nous, nos enfants, nos frères humains et non humains ainsi que pour toutes les générations futures. Ce récit devra être exaltant et d'une incroyable solidité car, nous le verrons, les forces qui tenteront de nous détourner de l'objectif seront multiples et prodigieuses. Ce récit devra s’appuyer sur le rêve, mais ne devra pas être une nouvelle utopie irréalisable. Nous n’avons plus le temps pour cela. Ce récit devra décrire un futur irréalisé - ce qui était le sens initial de l’utopie – et non irréalisable, prenant en compte l’état actuel du système et les travers intrinsèques à l’homme. Une utopie concrète.

Dans un prochain chapitre, je vous proposerai une humble première tentative de narration de la transition vers ce monde souhaitable sous la forme d’une courte nouvelle. Elle n’est pas parfaite car il lui manque encore beaucoup d’éléments (qui seront développés dans le troisième tome de la saga) mais elle a le mérite d’assembler différents concepts du nouveau monde et de trancher avec le futur probable et désastreux que l’on nous promet chaque jour. Mais avant cela, partons à la rencontre des constituants du monde actuel et à venir avec lesquels il faudra composer – soit comme écueil soit comme embryon de solution – pour réussir la transition. 

n
Venez débattre sur BLUE, le réseau social Siècle bleu
f
Rejoignez-nous sur Facebook
sq
Retour au sommaire d'Une Autre Histoire
e
Contactez l'auteur